Le don trouve deux acceptions différentes : le talent inné que la nature ou Dieu a placé en soi, et l’acte qui exprime une solidarité envers autrui. Pour beaucoup, ce sont deux sens complémentaires : le don de soi (et de certaines choses) relèverait aussi d’un don naturel. Pour d’autres, le don considéré dans son second sens relève uniquement de l’engagement.
Est-ce qu’on apprend à donner ?
Le don est un service ou un bien qu’on offre à un autre sans espérer quoi que ce soit en retour. C’est un acte que l’on n’apprend pas, et duquel on ne devrait obtenir aucun mérite, du point de vue métaphysiquement. A noter que le don ne se définit pas en considération de la nature de la chose donnée ni celle du bénéficiaire. On peut faire don de n’importe quoi à n’importe qui, cela n’enlève en rien le caractère de don.
Quel don offrir à qui ?
Naturellement, on donne ce dont on n’a pas besoin à la personne qu’on choisit. Le don se caractérise néanmoins par un aspect de nécessité. On offre plutôt ce dont l’autre a besoin. Autrement dit, la nature du don correspond généralement à la situation de la personne à laquelle on souhaite l’offrir : des vêtements et des victuailles à des pauvres des rues, un soutien financier à un ménage qui ne parvient pas à arrondir les fins de mois, du temps et des conversations égayantes à un senior ou un malade hospitalisé, ainsi de suite.
Comment faire un don ?
Généralement, c’est aussi simple que tendre la main. Néanmoins, dans certains cas de figure, il peut être indispensable de mesurer ses actions, pour faire en sorte que le don offert soit pile à la mesure des besoins du bénéficiaire. L’idée est également de faire en sorte que ce que l’on offre ne compromette davantage la situation de ce dernier. Par exemple, on peut donner de l’argent à un pauvre, lequel va l’utiliser pour acheter de la boisson alcoolique. Ce que l’on donne peut aussi ne pas suffire et aura besoin d’être complété par d’autres dons… Dans la plupart des cas, il est mieux de procéder à une collecte, ou de faire don de ce qu’on veut à une association qui se charge de la distribution (Il devient une donation dans ce cas).
S’attend-on à des privilèges en offrant des dons ?
Même si le don est susceptible de faire bénéficier d’un traitement fiscal favorable, cela devrait être une finalité secondaire. Autrement, on risque de se désintéresser d’une telle action lorsqu’une défiscalisation à laquelle on est éligible vient à échéance. Plus d’info sur ce lien.